Petit vade-mecum pour insérer l’IA dans les soins de santé

publié le 9 septembre 2021

“Repenser le cursus de formation des professionnels de santé”. Telle est l’une des dix recommandations formulées par le Dr Ghanimi Rajae, présidente fondatrice de l’association marocaine Hippocrate DS, dans une tribune publiée par CIO Mag au sujet de “l’introduction et la mise à l’échelle de l’intelligence artificielle dans les soins de santé”.

“L’IA dans le domaine de la santé nécessitera une révision intégrale du cursus universitaire des métiers de la santé, et une intégration précoce- dès la première année- de modules en sciences biomédicales et en science des données. Il y a eu des initiatives récentes pour former des étudiants ou spécialement des « résidents » en informatique médicale, mais cela reste insuffisant pour pouvoir accompagner ce virage numérique.

Plus généralement, des compétences telles que la littératie numérique de base, les principes fondamentaux de la génomique, de l’IA et de l’apprentissage automatique doivent devenir courantes pour tous les futurs praticiens, complétées par des compétences de pensée critique et le développement d’un état d’esprit d’apprentissage continu.

Parallèlement à la mise à niveau de la formation clinique, il faut augmenter le volume horaire dédié à la dimension humaine de la médecine, à l’empathie, la communication et bien sûr l’éthique médicale, autrement dit, aux aspects du métier qui ne pourront jamais être remplacés par une machine.”

A découvrir aussi ses neuf autres “commandements” – depuis l’importance de la qualité et de la validation des données jusque’à des considérations de sécurité, de gouvernance, de gestion du changement, en passant par les dimensions réglementation et partenariats public-privé. Vers l’article de CIO Mag.