An abstract design of a terminal display, warning about a cyber attack. Multiple rows of hexadecimal code are interrupted by red glowing warnings and single character exclamation marks. The image can represent a variety of threats in the digital world: data theft, data leak, security breach, intrusion, anti-virus failure, etc...

Le “coût” des ransomwares dans le secteur hospitalier? Bien plus que financier…

publié le 30 septembre 2021

Le phénomène est en constante augmentation depuis déjà quelques mois. Partout dans le monde – en ce compris en Belgique, plusieurs établissements hospitaliers sont la cible d’attaques par ransomware (rançongiciel), avec des finalités et objectifs divers de la part des hackers. Certains tentent “simplement” de racheter les hôpitaux en exigeant une rançon (payer sinon vos systèmes resteront bloqués). D’autres ne semblent pas vouloir monnayer les clés, se contentant de semer crainte et désordre.

Le “coût” d’une telle attaque peut être énorme – en termes non pas forcément financiers mais surtout organisationnels et humains. Voici quelques mois, le décès d’un patient allemand, attribué à l’attaque par rançongiciel, a fait les gros titres.

Une étude américaine, menée par la société de cybersécurité Censinet, vient de mettre des chiffres sur l’impact multi-forme de telles attaques et ces chiffres sont assez alarmants…

L’enquête a été menée auprès de 600 organisations de soins de santé américaines. Résultat?
– environ 70% des établissements touchés font mention de “perturbations” ayant entraîné un allongement de la durée des hospitalisations ou des retards dans les procédures de prise en charge
– 36% disent avoir constaté “davantage de complications dans les procédures médicales”
– et, scénario extrême, 22% des établissements concernés ont rapporté une augmentation du taux de mortalité.

Environ la moitié des établissements contactés estiment par ailleurs  “ne pas être suffisamment armés pour lutter contre les attaques par ransomware”.

Source: The Verge

A lire également, sur le site The Verge: “Waves of attacks on US hospitals show a change in tactics for cybercriminals”