Jeux de positionnement(s) de quelques géants de la tech en e-santé

publié le 1 septembre 2021

Google vient d’annoncer le clip de fin de sa division (e-)santé. Pour y revenir plus tard, sous une autre forme?

Que vont devenir Care Studio, ou encore l’“héritage” Fitbit ou DeepMind (ce dernier, pour l’axe des applications santé, avait été fusionné dans Google Health)? L’avenir le dira. Comme souvent, Google laisse la porte ouverte à un possible retour: “Google deeply believes in the power of technology to improve health and wellness and we have increased our health investments across the company”.

Dans l’immédiat, il semble que les effectifs de Google Health (pas moins de 500 personnes) vont migrer vers d’autres divisions ou groupes. Le média TIC Pharma signale par exemple que “les équipes en charge des soins de santé et de l’intelligence artificielle (IA) relèveront désormais du département de la recherche et de l’IA de Google, alors que l’équipe de cliniciens de la division sera placée sous la houlette de la direction juridique du groupe.”

Quant à celui qui dirigeait Google Health (David Feinberg) s’en est allé prendre la direction de Cerner, acteur américain majeur sur le terrain des dossiers médicaux électroniques et services afférents.

Dans le même temps, plusieurs informations ont essaimé la Toile concernant un démarrage lent et souffreteux de certains projets d’Apple en matière de santé – en ce compris des espaces d’idéation et de développement constitués sous forme de cliniques dédiées à ses employés qui seraient ainsi source et bêta-testeurs de nouveaux objets et solutions de santé connectée. La Société à la Pomme a officiellement assuré qu’elle continuait bel et bien dans la voie qu’elle s’est tracée mais il faudra encore patienter avant d’en savoir plus de manière certaine.

Autre géant de l’IT qui s’intéresse de près à la santé: Samsung. En août, la société sud-coréenne annonçait un plan d’investissements de… 175 milliards d’euros, dont une partie non négligeable en (e-)santé et biotech, d’ici 2023. Au programme: positionnement de pointe dans le domaine des puces dédiées à ce champ d’application, des ambitions côté pharma (via les filiales BioLogics et BioEpis), des intentions affirmées en matière d’intelligence artificielle, de robotique et de calcul hautes performances…