Les téléconsultations explosent: attention aux pratiques peu orthodoxes

publié le 26 avril 2021

On le sait, la crise du coronavirus et ses contraintes d’isolation et de précautions sanitaires a eu l’heur de faire germer une multitude d’initiatives en mode télé-conseil, télé-consultation, télé-médecine, télé-diagnostic…

La Direction française de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) s’est intéressée de près à ce phénomène, histoire de vérifier les pratiques et comportements des opérateurs, dont beaucoup de nouveaux venus.

69 opérateurs ont été contrôlés, pour la plupart “des sièges de plates-formes et des officines de pharmacie proposant un service de téléconsultation”.

Le résultat de l’enquête est pour le moins interpelant: “près d’une entreprise de télémédecine sur quatre [23%] a été épinglée par la Répression des fraudes”, signale l’AFP. Les “anomalies” relevées s’avèrent plus pu moins sérieuses: défaut d’information sur les tarifs et les honoraires, mauvaise qualité de l’information délivrée aux patients, pratiques commerciales trompeuses…

Pour l’heure, les autorités françaises disent ne pas vouloir sévir, privilégiant des “suites pédagogiques et correctives” mais promettent de “rester vigilantes sur ce secteur”.