430 pétaFlops contre le coronavirus: “Force brute” contre “ennemi invisible”

publié le 3 juin 2020

Un consortium a vu le jour aux Etats-Unis dans l’objectif de mettre en commun une énorme capacité de calcul, via une coalition virtuelle de super-ordinateurs, pour lutter contre.

Sous l’égide de l’OSTP (Office for Science and Technology Policy, service directement rattaché au bureau exécutif de la Maison Blanche), des agences et laboratoires gouvernementaux (NASA, National Science Foundation, Département l’Energie, lavis de Los Alamos…) ainsi que des entreprises privées (Amazon Web Services, Google, Hewlett Packard, IBM, Microsoft, Nvidia, AMD…) et onze universités américaines (MIT, Austin, San Diego…) se sont engagés à mettre du temps machine, des capacités de calcul et de stockage à dispositionpour des projets de recherche sur le coronavirus Covid-19.

Plus de 56 projets ont d’ores et déjà été évalués et sélectionnés. Ils portent notamment sur la simulation moléculaire afin de découvrir de nouveaux médicaments ou de réorienter des médicaments existants, ou encore la conception rationnelle de médicaments (méthode basée sur l’analyse de la structure des molécules et de leur effet sur les cellules, récepteurs, enzymes…, leurs effets secondaires…).

L’ampleur du collectif virtuel de super-calculateurs ainsi mis à disposition est impressionnante: une trentaine de super-ordinateurs, 110.000 noeuds de calcul, 4,2 millions de processeurs et 43.000 processeurs graphiques. Le tout développant une puissance cumulée (théorique) de 430 pétaFlops.