Quelques priorités de Christie Morreale, ministre wallonne de la Santé

publié le 21 janvier 2020

Christie Morreale, ministre en charge de la Santé côté Région wallonne, a accordé une interview au site e-Santé Wallonie. Elle s’exprime notamment (dans les grandes lignes) à propos de l’informatisation des soins ambulatoires, des enjeux de l’e-santé et du partage de données médicales.

Petits morceaux choisis.

En matière d’organisation de la première ligne de soins et de son articulation avec la deuxième, la nouvelle ministre dit vouloir “favoriser le développement des pratiques multidisciplinaires de 1ère ligne dans les communes wallonnes”. Et cela passera notamment par l’organisation, en 2020, des “Assises de la 1ère ligne” afin de “proposer une politique cohérente et intégrée des soins de 1ère ligne. A cet égard, il est nécessaire selon moi d’interroger le terrain, afin de dégager des solutions adaptées à long terme et ainsi répondre aux réalités vécues par les prestataires et les patients.”

Autre objectif: “harmoniser, trouver un cadre structurel pour relever les nouveaux défis tels que l’hospitalisation à domicile (2ème ligne) et l’articuler avec l’organisation actuelle de la 1ère ligne.”

En matière d’information et de formation active à l’e-santé des différents métiers de la 1ère ligne wallonne, elle déclare que “la transition numérique, avec une maîtrise des outils, doit soutenir l’ensemble des acteurs de 1ère ligne. Les niveaux de connaissance sont en effet très variables et demanderont un accompagnement adapté à cette transition. C’est l’une des clés de la sécurité des soins.

[…] Certains intervenants du secteur sont peut-être moins informatisés et nous devons les identifier. J’espère que les Assises de la 1ère ligne permettront d’améliorer la situation.

[…] Sans un cadastre exact de ce qui existe et de ce qui est utilisé par un plus grand nombre, la seule réponse envisageable est une collaboration public-privé pour atteindre un éco-système multidisciplinaire.”

Et le Réseau Santé Wallon a, à ses yeux, un rôle essentiel à jouer: “Le Réseau Santé Wallon est l’une des bases de données de santé la plus avant-gardiste d’Europe. C’est évident qu’il faut continuer à développer l’outil.

[Il faut dès lors] mettre le Réseau Santé Wallon au cœur de cet éco-système. L’axe de développement prioritaire sera de développer l’accès pour les prestataires de 1ère ligne et ainsi favoriser la santé de proximité.”

Quid de l’implication du patient? Comment l’amener à bord du train de la “santé digitale”? L’une des pistes qu’elle suggère est d’“impliquer les associations de patients pour avoir leur soutien dans la réflexion de la plate-forme idéale.”

Interview à lire dans son intégralité via le site e-santé Wallonie